A
|
REVA, Total, Elf, Orange, Shell, le pétrolier
russe Lukoil, le gazier russe Gazprom, la société de textiles brésilienne
Coteminas ou le fabricant chinois de matériel électronique TCI, Exxon Mobil,
Texaco, SORAS, SOMINA… Ceux sont aujourd’hui de milliers de multinationales
étrangères qui se sont installés sur le continent africains pour soit
l’exploitation des ressources naturelles africaines à savoir l’or, le diamant,
le pétrole, l’uranium, le gaz, le charbon, le phosphore, le bois, le cacao, le
coton,…. Ces ressources sont exploitées par des compagnies étrangères qui
réalisent de gros bénéfices au profit de leur pays et au fur et à mesure que
les sous-sols africains sont vidés c’est au fur et à mesure que l’économie
africaine s’effondre. Malgré toutes ces ressources naturelles l’Afrique reste
économiquement pauvre. Quelles solutions alors pour relancer l’économie
africaine ?
Définit comme ‘‘un transfert de la propriété
privée à l’État’’, la nationalisation ou étatisation a été l’un des principaux
facteurs de relance de l’économie de beaucoup de grandes puissances qui font
aujourd’hui la pluie et le beau temps. Après la première et la seconde guerre
mondiale, l’Europe a connu une vague de nationalisation des secteurs
stratégiques comme les banques, l’automobile, les grandes industries
d’électricité, de gaz, les compagnies d’assurances et les compagnies de
télécommunications. Ca été aussi le cas des pays communistes comme l’URSS qui a
confisqué beaucoup de propriétés privées, des banques, des industries pétrolières
sans compensation. Il y a aussi la Chine qui a procédé à une nationalisation
massive entre 1949 et 1953. En fin, ça été aussi le cas des pays de l’Amérique
du Sud comme le Venezuela, la Bolivie,… On constate aisément que toutes ces
grandes puissances qui dominent aujourd’hui l’économie mondiale dans des
cercles restreint comme G20 ou G7 ont dans le passé procéder à une vague de
nationalisation des entreprises appartenant au domaine privé. Et aujourd’hui,
il urge pour les pays africains de faire pareil pour relancer l’économie
africaine. Car la nationalisation comporte un certains nombres d’avantages
parmi lesquels nous avons l’accroissement du patrimoine de l’État et de la
puissance publique, la réappropriation des ressources. Dans l’exploitation des
ressources minières, l’Afrique tirera plus de bénéfice et elle reprendra le
contrôle effectif des entreprises. Il y a aussi la planification économique qui
permet à l’État d’avoir de grandes entreprises. Entreprises dans lesquelles
l’État pourra mettre en œuvre ses propres politiques de développement et
d’orientation de la production ou même le choix de la main d’œuvre. La
nationalisation favorise aussi l’intérêt national car les bénéfices reviennent
à la nation et non aux privés qui transfèrent le plus souvent ses bénéfices
dans des banques européennes, américaines, ou asiatiques. Cela permet enfin à
l’État d’avoir le monopole sur certains secteurs sociaux comme l’eau et
l’électricité qui se trouvent être malheureusement privatiser dans certains
pays africains.
S’agissant de la privatisation, qui est le
transfert de propriété de la puissance publique vers le privé, elle apparait
aujourd’hui comme étant l’un des facteurs qui nuit beaucoup à l’émergence
économique de l’Afrique. La privatisation se trouve aujourd’hui d’actualité car
les États africains sont dans l’incapacité de gérer les entreprises publiques.
Et au risque de faire faillite ils sont contraints de privatiser ce qui
d’ailleurs arrange beaucoup le système capitaliste et les puissances
impérialistes qui le défendent. Nos États vont souvent jusqu’à privatiser des
secteurs importants comme l’eau, l’électricité, la santé, l’école. Et cela avec
beaucoup de conséquences pour les populations africaines majoritairement
pauvres. Il est évident aujourd’hui que la politique de la privatisation a
échouée en Afrique. Elle est quelque part responsable du blocage économique que
connais aujourd’hui l’Afrique. Certes la nationalisation apparait comme une
alternative à la privatisation pour sauver l’économie africaine mais il faut
aussi des hommes courageux, compétents, nationalistes et patriotes pour
appliquer ou imposer la nationalisation de ces grandes entreprises étrangères
qui réalisent de gros bénéfices sur le dos de nos États.
@