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éfinit par Wikipédia comme étant
l’’extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un
groupe ou d’une partie en raison de ses origines ethniques ,religieuses ou
sociales, le génocide est l’acte le plus le plus abominable qu’un peuple puisse
subir. Le monde a connu plusieurs génocides qui se distinguent les uns des
autres de par leur nature, le lieu où ils ont été commis mais aussi leur gravité.
Ainsi on peut prendre le cas du génocide arménien et celui du Rwanda ou même
l’holocauste juifs qui dominent l’actualité aujourd’hui. S’agissant du génocide
rwandais qui a officiellement commencé du 6 Avril au 4 juillet 1994 a été
caractérisé par une guerre civil opposant le gouvernement rwandais constitué
par les Hutus et le front patriotique rwandais (FPR) constitué en majorité
par les Tutsis.
Il faut ainsi souligner que l’assassinat du
président Juvénal n’est qu’une cause immédiate d’un génocide qui a été préparé
depuis des mois mais aussi qui prend ses origines depuis la colonisation. En
effet avant la colonisation au Rwanda il n’y avait qu’une seule ethnie celle
des Banyarwanda divisée en groupe qui partageaient beaucoup de valeurs sociales
et religieuses. La responsabilité de l’occident commença par se dégager
lorsqu’à partir de 1930 les colons Belges déclarèrent les Tutsis comme race
supérieur pars qu’ils étaient sans doute plus intelligents et plus riches. Cependant
dans les années 1945 la carte d’immatriculation fut instaurée par les Colons .Une
carte qui devrait différencier Hutus et Tutsis. Ainsi avec une prise de
conscience et sans doute inspirer par les luttes pour l’indépendance en Afrique,
les Tutsis commencèrent par revendiquer en 1950 l’indépendance du pays mais
aussi l’instauration de la laïcité. Considérant ainsi ces revendications les
Tutsis qui déplaisaient beaucoup à l’époque les colons vont ainsi préférer les
Hutus aux Tutsis qui seront pour cette foi si déclarer comme race inférieur du
fait qu’ils sont minoritaire. Vont s’en suivre logiquement des divisions internes,
des inégalités, et des guerres civils notamment celles des années 1991, 1992,
1993, qui feront plus de 2000 morts. Et tous cela sous le regard complice de
l’ONU et des puissances coloniales comme la Belgique et la France qui
occupaient le territoire à l’époque, et qui d’ailleurs avaient même eux à
participer à des opérations militaires sur le territoire rwandais (l’opération
Turquoise).
A la date du 6 Avril 1994, l’avion du président
Hutu Juvénal Habyarimana est abattu par deux missiles tirés depuis un camp
militaire. Cet attentat sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. C’est
800 000 civils majoritairement Tutsis qui seront tués. Les femmes seront violées.
Ce génocide fera des milliers de sans-abris et réfugiés, des milliers de veuves
et orphelins. Voilà le triste bilan de ce génocide qui reste encore impuni. De
la responsabilité, elle se situe à plusieurs niveaux selon le degré
d’implication où les intentions de chaque partie. La France puissance coloniale
et les autorités actuelles de Kigali semblent bien impliquer dans ce qu’on a
appelé l’élément déclencheur du génocide c’est-à-dire l’assassinat du président
Juvénal Habyarimana. Cela a été démontré par le comportement des uns et des
autres qui se sont rejetés mutuellement la responsabilité à défaut de pouvoir
défendre ou soutenir la thèse d’un attentat orchestré par les FPR qui été Tutsis.
Ce n’était pas logique en réalité d’accuser les victimes du génocide mais il
fallait cas même tourné cette page du génocide qui rendait difficile les
relations entre l’Élysée et Kigali. C’est ainsi qu’une enquête diligentée par
la France en 2006 avec notamment le juge français Jean-Louis Bruiere dégagera
la responsabilité des troupes de Paul Kagamé suivit par l’émission de 6 mandats
d’arrêts ce qui compliquera d’avantage les relations entre la France et le
Rwanda, alors même que la France tient à tirer profit économiquement du Rwanda,
un pays riche en ressources naturelles. La France chercha ainsi à laver son
image sur toute l’Afrique en accusant le régime de Paul Kagamé, qui réagira
aussi avec fermeté en rompant toutes coopérations diplomatiques avec la France.
C’est dans la recherche d’un équilibre qu’une deuxième enquête menée par les
juges français Mares Trévedic et Nathalie Poux avec d’autres experts dans ce
genre d’attentat, fera son rapport .Ce rapport parlera cette fois si de
missiles tirés depuis le camp de Konobé par des Hutus extrémistes. Les Tutsis
victimes de ce génocide se trouvent ainsi laver par la France de tous soupçon.
Mais le rapport en question ne désigne pas les vrais couples, car on ne sait
pas encore qui sont ces Hutus extrémistes qui ont assassinés le président Juvénal
et ils ont agi sous l’ordre de qui et pourquoi ? Ce rapport cherche à
tourner la page du génocide sans que les responsabilités soient situées, sans
que les victimes puissent un jour avoir réparation du tort que ces 100 jours de
violence leur ont causé. Il est bien admis que c’est l’armée française qui
entoure le camp depuis lequel les deux missiles avaient été tirés Il y avait
même un colonel français en occurrence Saint Quentin qui se trouvait dans le
camp de konobé, et selon Gérard Prunier les hommes qui ont tirés les deux missiles
sont des hommes blancs, ainsi il est évident qu’il y a une assistance des
puissances coloniales dans l’assassinat de Juvénal qui a été l’une des causes
immédiates du génocide. 17 ans après le mystère règne encore sur ce génocide qui
a fait plus de 800 000 morts.
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