Au Mali chaque jour qui passe confirme l’échec de l’opération
SERVAL et éclaire d’avantage sur les objectifs réels des puissances
impérialistes dans cette crise qui affecte le Mali depuis bientôt un an.Depuis
quelques jours des négociations sont en cours pour une mission d’évaluation
avant fin Mars. Les opérations de maintien de paix de l’ONU ont-elles été
toujours efficaces ? Comment appréhender cette nouvelle décision d’un
relai de la MISMA par les casques bleu ?
Avant de répondre à toutes ces questions il conviendrait d’abord
de faire une petite historique sur les différentes opérations de maintien de
paix jusqu’à la entreprise par l’ONU. Fondée sur le principe de l’égalité
souveraine de ses membres dans le but d’assurer la paix, la sécurité et la
coopération internationale, l’ONU a vu le jour en 1945 après l’échec de la SDN.
Crée pour prévenir et résoudre des crises l’ONU assure à travers le conseil de
sécurité des opérations de maintien de paix qui n’ont pas forcement produit de
bon résultat. C’est ainsi qu’en Angola avec l’UNAVEM (1989-1997), l’ONU n’a pas
pu empêcher la destruction du pays, l’envoie également de FORPRON (force de
protection des Nations-Unies, 1992-1996) en Ex-Yougoslavie n’a pas pu arrêter
les opérations d’épuration ethnique, son incompétence, son hésitation et sa
maladresse ont également favorisé le génocide Rwandais. Comme quoi les majeures parties des opérations passées de
l’ONU se sont soldé par des échecs.
Aujourd’hui encore l’ONU exerce 15 opérations sur quatre
continent et la aussi les résultats ne sont pas forcément satisfaisant et cela
prouve que l’ONU reste un instrument des puissances impérialistes qui tirent
les ficelles pour accomplir leurs projet d’occupation. C’est qu’en Afrique l’ONU
exerce des opérations de maintien de paix comme la MINUSS (mission des Nations-Unies
au Soudan du Sud), la MONUSCO (mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC), l’ONUCI
(opération de l’ONU en Côte d’Ivoire),…pour ne citer que celles-là. Ce qu’il
faut retenir c’est que toutes ces opérations n’ont pas empêché le regain des
violences, elles n’ont pas empêché les guerres civiles, la violation des droits
de l’homme et plus grave c’est que souvent les casques bleu de l’ONU sont
responsables de viole et pillage.
C’est ainsi aussi pour le cas du Mali l’envoie des casques ne
résoudra en rien cette crise car l’ONU reste une organisation manipulée par les
grandes puissances qui agissent uniquement dans leur intérêt. Le relai des
casques bleu par la MISMA n’est rien d’autre qu’une nouvelle occupation du Mali
et par la une recolonisation du continent africain par une militarisation des
zones stratégiques. Si la crise malienne devrait avoir une solution militaire
il revient aux africains de le faire. Au départ l’ONU avait rejeté toutes les
demandes de l’Union africaine et de la CDEAO pour une intervention au Mali mais
aujourd’hui que les hostilités ont évolués l’ONU cherche à se faire une image
au Mali.
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