
Touareg
de la région d’Agadez, Birgi est née le 7 Avril 1953 à Iferouāne. De l’école
primaire d’Iferouāne, à l’ENA de Niamey, à l’institut international
d’administration publique de Paris, jusqu’à l’école national d’administration
de France, Birgi Raffini connaitra un parcourt exceptionnel dans ses études. Après
de grandes études l’homme au turban blanc et au boubou blanc traduisant la
pureté et la sagesse, servira la nation nigérienne et la aussi avec un parcourt
exceptionnel. Il occupera ainsi plusieurs fonctions dans l’administration
nigérienne, Secrétaire Général de la préfecture de Diffa, Sous-préfet de Dosso
et de Keita, secrétaire d’État à l’intérieur sous le régime d’Ali Saibou en
1987. Il est ensuite nommé secrétaire d’État à l’agriculture et à
l’environnement. Et le 15 juillet 1988 il
devient ministre de l’Agriculture et de l’environnement. Président du conseil
national de développement de Décembre 1989 à Aout 1991. Avec l’arrivée de Barré
Maïnassara au pouvoir, il devient rapporteur général du Forum national pour le
renouveau démocratique, puis rapporteur général du Conseil des sages. Il est
nommé par la suite, Vice-président du conseil consultatif national mis en place
par les putschistes en 1999. Apres avoir brillement servi l’administration
nigérienne, de décembre 2004 à mai 2009, Birgi Raffini sera député-maire
d'Iferouāne ; un retour au bercail pour défendre la cause des siens. Il
sera ensuite quatrième vice-président de l’Assemblée national.
Le
destin ayant frappé à sa porte, il rejoindra très vite le président Issouffou
Mahamadou au PNDS Tarraya, car contre le projet Tazarctché de l’ex chef d’État Tandja Mamadou qui voulait se maintenir au
pouvoir. Et à la grande surprise générale, dès son élection, le président
Issouffou le nommera premier ministre, chef du gouvernement. Le charisme de l’homme,
sa sagesse, son honnêteté, sa discipline, son sens élevé de patriotisme, son
engagement pour la nation nigérienne, son parcourt exceptionnel et sans dossier
salle,… ont sans doute été les critères qui ont guidés Issouffou vers ce choix. Et
aujourd’hui contre toute attente, le temps a démontré à tous les nigériens que
c’était un choix objectif car le Niger peut aujourd’hui compter sur un premier
ministre exemplaire pour conduire la politique gouvernementale.
Dès
sa déclaration de politique générale à la date du 16 juillet 2011, il a très
vite convaincu le président de la République, les représentants du peuple et
les partenaires extérieurs. À travers cette déclaration, son excellence Mr le
premier ministre a touché tous les secteurs clefs pour une exécution du
programme du président de la République. On peut citer entre autres la mise en
place des institutions fortes et démocratiques, la sécurité des biens et des
personnes sur toute l’étendue du territoire national, la relance de l’économie
et la promotion de l’économie social à travers des investissements publique,
assurance de la sécurité alimentaire à
travers l’initiative « 3N », L’accès à l’eau potable pour tous les
nigériens, la création d’emplois pour les jeunes, le développement des
infrastructures et de l’énergie pour ne citer que ceux-là.
Aujourd’hui
Birgi peut être fier de présenter aux nigériens un bilan satisfaisant sur tous les
engagements qu’il a pris. Cette marque de confiance qu’Issouffou a porté en lui,
n’est pas un fait de hasard car le président passe peu de temps au pays, étant
rassurer d’avoir laissé le pays entre de bonnes mains. Jamais l’homme n’a
répondu aux provocations, jamais l’homme n’a insulté ou mi en prisons des
journalistes ou citoyens qui le critiquent contrairement à beaucoup de premier
ministre qui se sont succédés. Sa gestion de certaines questions difficiles
comme la crise de Zinder, l’insécurité au nord, les luttes scolaires…, montrent
combien ce petit homme, caché sous un turban blanc est un homme de paix, un
médiateur, un homme qui sait convaincre, tous ce dont on a besoin pour être un
bon leader. La mise en place d’un programme d’urgence pour accompagner les
populations nigériennes traversant une crise alimentaire, montre combien Birgi
met les populations démuni au cœur de ses préoccupations.
Un
esprit saint dans un corps saint, Birgi incarne ce modèle de citoyen dont le
Niger a besoin pour renaitre. Cependant le président doit lui laisser d’avantage
des marges de manœuvres pour constituer une équipe à son image dans l’intérêt
de tous les nigériens.
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