mercredi 23 mai 2012

Un démantelement de l’État malien ?

Grande nation africaine avec une l’histoire glorieuse ,le Mali  est aujourd’hui dans une situation difficile qui porte à croire qu’il s’agit bien du démantèlement de l’État. Tout comme la Somalie ,le Mali est victime des politiques politiciennes des puissances impérialistes mais aussi et surtout de l’immaturité politique de ses populations ,car on le dit souvent le mal de l’Afrique c’est d’abord les africains eux-mêmes.
Ce démantèlement a commencé depuis l’attaque de Ménaka le 17 janvier et Aguelhok et Tessalit le 18 Janvier par les rebelles Touaregs du MNLA(mouvement de la libération de l’Azawad).Les négociations des autorités maliennes, les offensives de l’armée malienne ,et les tentatives de négociation des pays voisins comme l’Algérie ,ne donnèrent rien au contraire la nation malienne a continué tout droit vers une partition avec une occupation total du nord-mali par les rebelles et les islamistes d’Ansar Dine ,avec plus tard le 6 Avril la proclamation de l’indépendance de l’Azawad par le MNLA. Il faut cependant souligner cette indépendance et le démentiellement de l’État malien ont été accélérés par le coup d’État du capitaine Sanago contre Amadou Toumani Touré qui avait du mal à gérer cette crise.
C’est avec l’arrivée au pouvoir de la junte militaire que la CDEAO avec à sa tête Ouattara un président lui aussi arrivé au pouvoir après un bain de sang ,va prendre position pour exiger le rétablissement de l’ordre constitutionnel au risque d’infliger un embargo au Mali, embargo qui sera effectif et obligera la junte à faire des concessions en demandait cette fois si l’envoie des troupes de la CDEAO pour rétablir l’intégrité territoriale du nord. Un accord cadre sera signé le 6 Avril entre la CDEAO et la junte, accord qui permettra la levée de l’embargo .Le 12 Avril comme le prévoyait l’accord de wagadougou Dincounda Traoré deviendra président intérimaire pour une période de 40 jours ,il nomma un premier ministre de transition le célèbre Cheik Modibo Diarra. Après ces évènement la junte continua d’avoir un contrôle effectif sur le pouvoir , ce qui va suscité le 30 Avril une tentative de contrecoup d’État.
Après la fin de la transition la crise malienne n’a toujours pas de solution, au contraire elle s’est même empirée parce que le nord reste toujours occupé par les rebelles et les islamistes de toutes les nationalités confondu rendant la vie impossible aux populations ,à Bamako on ne sait plus qui gouverne, qui décide de quoi ,le capitaine Sanago reste toujours affiché au lieu de rejoindre les casernes ou aller reprendre le nord .Il a fallu le lundi 21 pour qu’un accord entre la junte et la CDEAO intervienne à nouveau pour permettre le prolongement de la transition de Dinkounda de un an ,et le capitaine tira de passage son épingle du jeu on arrachant le statut d’ancien chef d’État avec tous les avantages comme si en prenant le pouvoir il a apporté quelque chose de grand au malien, un statut d’ancien chef d’État ça se mérite mon capitaine .La CDEAO venait en fait de choisir un président aux maliens ce qui va faire des mécontents surtout dans le rang des alliés de la junte avec notamment l’agression du président intérimaire dans son palais en le blessant grièvement et en proposant le capitaine Sanago comme président de la transition.
D’après tous ces évènements on peut sans de se tromper dire qu’il s’agit bien du démantèlement de l’État malien car aucuns des acteurs en cause n’agit véritablement pour la cause malienne .Les intérêts individuels sont mis en avant et la question essentielle de l’intégrité du territoire malien n’est même plus d’actualité. Les maliens sont aux yeux de tout le monde car ils restent désunis, et faible face à cette situation .Il faudrait que chaque malienne et malien puissent se rappeler de l’histoire du Mali qui est une histoire glorieuse ,le Mali ne mérité pas ce qui lui arrive aujourd’hui ,il faut un dépassement de soi pour s’assoir et discuter car aujourd’hui la meilleur voie de sortie de crise reste le dialogue ,un dialogue uniquement entre les maliens pour sauver ce qui reste de leur dignité ,de leur patrie et de leur honneur.

2 commentaires:

  1. Il n'y a absolument aucun doute que l'islam est détruit lentement l'Afrique.
    Ce dogme culte de la mort politique est une abomination pour le monde entier, mais il est en Afrique où il finira par mourir.
    Quand l'Afrique se lève à nouveau et botte le cul de l'islam, il montrera la vraie spiritualité, la culture et le pouvoir -, alors il va s'épanouir et donner naissance à une nouvelle démocratie qui englobera le monde.
    L'Islam est pur esclavage mental - nous utiliser la logique et la vérité avec laquelle il à la pierre à la mort.

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  2. Mais vous parler de quoi meme?sortez clairement pour dire ce que vous pensez de l'islam,une religion qui a toujours été une religion de paix,et celle que tous les messagers on prônés.Ne vous fiyez pas aux interprétations faites par les médiats qui n'agissent que pour détruire l'islam,le vrai islam existe et il y a aussi un faut,faite des recherches et vous allez découvrir que de bonnes choses dans cette religion.

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Moctar le panafricain

Moctar Le Panafricain vous souhaites la bienvenue sur le blog jeunesse africaine,un blog pan-africaniste pour l'Afrique et par la jeunesse africaine pour être au cœur de l'actualité africaine et internationale.