jeudi 26 janvier 2012

Vérité sur le génocide rwandais


D
éfinit par Wikipédia comme étant l’’extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe ou d’une partie en raison de ses origines ethniques ,religieuses ou sociales, le génocide est l’acte le plus le plus abominable qu’un peuple puisse subir. Le monde a connu plusieurs génocides qui se distinguent les uns des autres de par leur nature, le lieu où ils ont été commis mais aussi leur gravité. Ainsi on peut prendre le cas du génocide arménien et celui du Rwanda ou même l’holocauste juifs qui dominent l’actualité aujourd’hui. S’agissant du génocide rwandais qui a officiellement commencé du 6 Avril au 4 juillet 1994 a été caractérisé par une guerre civil opposant le gouvernement rwandais constitué par les Hutus et le front patriotique rwandais (FPR) constitué en majorité par les Tutsis.
Il faut ainsi souligner que l’assassinat du président Juvénal n’est qu’une cause immédiate d’un génocide qui a été préparé depuis des mois mais aussi qui prend ses origines depuis la colonisation. En effet avant la colonisation au Rwanda il n’y avait qu’une seule ethnie celle des Banyarwanda divisée en groupe qui partageaient beaucoup de valeurs sociales et religieuses. La responsabilité de l’occident commença par se dégager lorsqu’à partir de 1930 les colons Belges déclarèrent les Tutsis comme race supérieur pars qu’ils étaient sans doute plus intelligents et plus riches. Cependant dans les années 1945 la carte d’immatriculation fut instaurée par les Colons .Une carte qui devrait différencier Hutus et Tutsis. Ainsi avec une prise de conscience et sans doute inspirer par les luttes pour l’indépendance en Afrique, les Tutsis commencèrent par revendiquer en 1950 l’indépendance du pays mais aussi l’instauration de la laïcité. Considérant ainsi ces revendications les Tutsis qui déplaisaient beaucoup à l’époque les colons vont ainsi préférer les Hutus aux Tutsis qui seront pour cette foi si déclarer comme race inférieur du fait qu’ils sont minoritaire. Vont s’en suivre logiquement des divisions internes, des inégalités, et des guerres civils notamment celles des années 1991, 1992, 1993, qui feront plus de 2000 morts. Et tous cela sous le regard complice de l’ONU et des puissances coloniales comme la Belgique et la France qui occupaient le territoire à l’époque, et qui d’ailleurs avaient même eux à participer à des opérations militaires sur le territoire rwandais (l’opération Turquoise).
A la date du 6 Avril 1994, l’avion du président Hutu Juvénal Habyarimana est abattu par deux missiles tirés depuis un camp militaire. Cet attentat sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. C’est 800 000 civils majoritairement Tutsis qui seront tués. Les femmes seront violées. Ce génocide fera des milliers de sans-abris et réfugiés, des milliers de veuves et orphelins. Voilà le triste bilan de ce génocide qui reste encore impuni. De la responsabilité, elle se situe à plusieurs niveaux selon le degré d’implication où les intentions de chaque partie. La France puissance coloniale et les autorités actuelles de Kigali semblent bien impliquer dans ce qu’on a appelé l’élément déclencheur du génocide c’est-à-dire l’assassinat du président Juvénal Habyarimana. Cela a été démontré par le comportement des uns et des autres qui se sont rejetés mutuellement la responsabilité à défaut de pouvoir défendre ou soutenir la thèse d’un attentat orchestré par les FPR qui été Tutsis. Ce n’était pas logique en réalité d’accuser les victimes du génocide mais il fallait cas même tourné cette page du génocide qui rendait difficile les relations entre l’Élysée et Kigali. C’est ainsi qu’une enquête diligentée par la France en 2006 avec notamment le juge français Jean-Louis Bruiere dégagera la responsabilité des troupes de Paul Kagamé suivit par l’émission de 6 mandats d’arrêts ce qui compliquera d’avantage les relations entre la France et le Rwanda, alors même que la France tient à tirer profit économiquement du Rwanda, un pays riche en ressources naturelles. La France chercha ainsi à laver son image sur toute l’Afrique en accusant le régime de Paul Kagamé, qui réagira aussi avec fermeté en rompant toutes coopérations diplomatiques avec la France. C’est dans la recherche d’un équilibre qu’une deuxième enquête menée par les juges français Mares Trévedic et Nathalie Poux avec d’autres experts dans ce genre d’attentat, fera son rapport .Ce rapport parlera cette fois si de missiles tirés depuis le camp de Konobé par des Hutus extrémistes. Les Tutsis victimes de ce génocide se trouvent ainsi laver par la France de tous soupçon. Mais le rapport en question ne désigne pas les vrais couples, car on ne sait pas encore qui sont ces Hutus extrémistes qui ont assassinés le président Juvénal et ils ont agi sous l’ordre de qui et pourquoi ? Ce rapport cherche à tourner la page du génocide sans que les responsabilités soient situées, sans que les victimes puissent un jour avoir réparation du tort que ces 100 jours de violence leur ont causé. Il est bien admis que c’est l’armée française qui entoure le camp depuis lequel les deux missiles avaient été tirés Il y avait même un colonel français en occurrence Saint Quentin qui se trouvait dans le camp de konobé, et selon Gérard Prunier les hommes qui ont tirés les deux missiles sont des hommes blancs, ainsi il est évident qu’il y a une assistance des puissances coloniales dans l’assassinat de Juvénal qui a été l’une des causes immédiates du génocide. 17 ans après le mystère règne encore sur ce génocide qui a fait plus de 800 000 morts.

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Moctar le panafricain

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